begotten (1991)

"Il ouvre les pattes anguleuses de cet hydre d'acier; et, muni d'un pareil scalpel, voyant que le gazon n'avait pas encore disparu sous la couleur de tant de sang versé, s'apprête, sans pâlir, à fouiller courageusement le vagin de la malheureuse enfant. De ce trou élargi, il retire successivement les organes intérieurs; les boyaux, les poumons, le foie et enfin le cœur lui-même sont arrachés de leurs fondements et entraînés à la lumière du jour, par l'ouverture épouvantable. Le sacrificateur s'aperçoit que la jeune fille, poulet vidé, est morte depuis longtemps; il cesse la persévérance croissante de ses ravages, et laisse le cadavre redormir à l'ombre du platane..." (C. de Lautreamont)

Come tutte le cose che hanno il fascino della morbosità vorresti voltarti e non guardare, ma non puoi.
Lurido e decadente, come se le immagini uscissero direttamente dalle pagine oscure e avvelenate dei 'Canti di Maldoror'*, non a caso prese come fonte d'ispirazione dal primo surrealismo, Bréton in primis.
Avete presente La fin absolue du monde, il film leggendario cercato in Cigarette Burns? Ecco, siamo da quelle parti in quanto a ideale di turpitudine.
Un surrealismo estremo, un incubo weird eccessivo ed estenuante da sperimentare categoricamente da SOLI!

SPOILER